Des outils pour coopérer dans les Églises

Auteure du livre « coopérer sur la durée dans l’Eglise locale » sorti en 2022, la sociologue Marie Carayol invite à une meilleure collaboration ecclésiale. Témoignages et analyses de terrain sont au menu de cet ouvrage qui interroge la gouvernance d’Église et la coopération sur le long terme. Interview.

D’où vient votre démarche d’accompagnatrice en coopération ?

Dans mes années de jeune travailleuse sociale, j’ai permis à des habitants de quartiers populaires de se prendre en main. Ils ont amélioré leurs conditions de vie pour eux-mêmes et l’endroit où ils habitent. J’ai innové dans ce milieu d’éducation sociale en adoptant une démarche humaniste qui autorise la personne à prendre une posture d’acteur capable et conscient.

Quelques schémas tirés du livre

Qu’avez-vous constaté dans le domaine ecclésial ?

En m’intéressant à la gouvernance d’église, j’ai vu que ses membres ne sont pas dans cette posture d’acteur. Alors qu’ils souhaitent l’avoir. Mais elle n’est pas facilitée par les dirigeants ecclésiaux. Résultat : il y a de la frustration des deux côtés. On reproche aux gens de ne pas assez s’engager et rien n’encourage à faire plus.

Quelles observations tirez-vous de cette situation paradoxale ?

J’ai étudié les représentations des deux côtés et les postures freinant la collaboration. Fondamentalement, mon texte traite de la peur qui nous empêche d’aller vers l’autre, de se confronter à lui et de collaborer. Se confronter à différentes personnes, c’est rencontrer nos propres angoisses. Il est nécessaire d’effectuer un travail sur soi qui passe par un constat de difficultés, d’échecs, de frustration, de découragement. C’est seulement après cette prise de conscience qu’on s’interroge sur la façon de construire quelque chose de différent avec les gens.

Et comment fait-on pour ne plus avoir peur ?

En s’inspirant des autres. J’ai travaillé pendant un an et demi avec quinze pasteurs des milieux évangéliques et réformés. J’ai recueilli les témoignages d’une quarantaine de personnes engagées dans des églises pour qu’elles parlent de ce qu’elles vivent. Ce livre mêle une approche théologique à une approche psycho-sociale systémique. C’est un ouvrage-outil pour questionner les postures qui facilitent ou non la coopération en milieu ecclésial. Le but est d’aboutir à des actions concrètes à impact collectif, quitte à faire bouger les lignes de forces hiérarchiques de l’institution.

Par exemple ?

Un des pasteurs participant au projet du livre a mis en place dans son église de manière très intentionnelle le « ensemble ou rien » dans une culture très hiérarchisée. Bien que chacun ait son mot à dire à égalité avec la parole des autres, les gens étaient complètement perdus. Grâce à un travail de mise en confiance et en sécurité, ce pasteur a pu mettre en place son projet. Résultat : le nombre de personnes qui fréquentent l’église n’a pas augmenté mais celui des personnes engagées a bondi. De plus, les personnes engagées dans cette église le sont en lien avec leurs dons, leurs souhaits, leurs envies.

Votre livre s’intéresse beaucoup au milieu évangélique. Or, il y a des différences de construction dans la dynamique des communautés protestantes et évangéliques, ainsi que dans leurs rapports institutionnels. Comment cela joue-t-il un rôle ?

Le milieu protestant est riche de gens qui soutiennent, parfois à bout de bras, des initiatives. Il y a des personnes très motivées qui en même temps composent avec les contraintes de leurs instances décisionnelles ecclésiales. J’ai été fasciné de constater que ces personnes envisagent les difficultés rencontrées comme un chemin de transformation, de croissance spirituelle. Cependant, dans chaque milieu, j’ai vu une souffrance de l’enfermement. Les personnes avec lesquelles j’ai travaillé ont été très heureuses de se rencontrer, au-delà de leurs peurs ou de leurs représentations de l’autre. Cela les sortait de la solitude.

La coopération, repose-t-elle sur de bonnes techniques ou de bonnes intentions ?

Les deux à la fois. Une personne seule qui a envie de vivre la gouvernance partagée par exemple, ne peut pas faire face à d’autres individualités qui ont des envies et des enjeux différents. Il faut mettre en place des outils qui permettent d’arriver à des décisions soutenues par un engagement commun et qui induisent une responsabilité collective. L’intention seule conduit à un éparpillement. En mettent trop de poids sur les personnes on en oublie l’objectif à atteindre. C’est la porte ouverte aux conflits. La technique est un garde-fou. On met l’intention au service de l’outil.

S’il fallait résumer le but de ce livre, quel est-il ?

Pour construire une communauté et faire des choses ensemble, il faut que la confrontation avec l’autre soit constructive. Grandir en conscience de soi, même en présence de personnes dysfonctionnelles, c’est possible. Ce qu’on n’aime pas chez l’autre, ce qui nous dérange, nous rappelle ce qu’on ne veut pas pour soi. L’inverse est aussi vrai quand on admire quelqu’un. C’est dans la rencontre et le travail avec l’autre que l’on s’interroge sur la manière de s’améliorer en tant que personne. Finalement, le projet est de vivre ensemble en nous confrontant les uns aux autres, pour nous transformer et savoir coopérer sur la durée dans chacun de nos choix.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeu Evang’îles, nouvelle édition.

Comment parler de sa foi ? Comment mettre des mots sur ses expériences spirituelles ou ses convictions ? Souvent considérées comme une réalité très intime, les questions religieuses sont fréquemment mises de côté. Par le biais d’une activité ludique et décontractée, le jeu Evang’îles libère la parole et permet de partager avec d’autres ses découvertes, espérances ou questions profondes en toute simplicité.

Dans le monde réformé, parler de ses convictions n’est ni habituel, ni aisé. Le contact avec l’Évangile se perd davantage à chaque génération. Ce jeu vise à stimuler l’expression des convictions – en particulier la conviction que le message de l’Évangile est pertinent pour aujourd’hui – car la conviction est un facteur avéré de développement de l’Église. Il est destiné aux conseils des lieux d’Église, aux groupes de jeunes, aux familles, en fait à tous les groupes actifs dans une Église intéressés à travailler le témoignage et l’expression simple de ses convictions.

Si vous souhaitez vous entraîner, de manière ludique, à partager vos convictions et votre avis autour des grandes interrogations de notre société et à sortir du jargon pour dire la foi autrement, ce jeu est fait pour vous !

Favoriser le témoignage

Un plateau de jeu, des pions, des jetons, des dés et des cartes sont au cœur de l’action. Le joueur prend conscience de ses convictions et développe la confiance en ses capacités à les exprimer. Il s’exerce à les partager avec d’autres et à traduire le vocabulaire d’Église en français courant. L’exercice permet de donner et de recevoir du feedback. Il permet aux participants de découvrir que, bien souvent, au travers de petites phrases qui peuvent sembler banales, ils peuvent toucher leur(s) interlocuteur(s).

Nouvelle édition (2019)

Dès maintenant, une nouvelle édition améliorée est disponible ainsi qu’une extension pour ceux qui possèdent déjà la première édition.

Qu’y a-t-il de nouveau dans la deuxième édition, retravaillée par le Labo Khi ? Les questions sollicitent davantage un positionnement personnel, une opinion et une conviction que des connaissances catéchétiques. Les questions ont été collectées au fil des rencontres, notamment avec des personnes n’ayant pas ou peu de lien avec la foi chrétienne ou l’Église mais curieuses et intéressées. Une nouvelle finale, sur le chemin du Royaume, propose des rencontres impliquantes qui sollicitent le joueur et l’invite à faire des choix.

Pour les détenteurs de la première version (2016), le kit d’extension comprend une nouvelle boîte de jeu, un fascicule pour le règlement du jeu, des nouvelles cartes « Question », « Personne en situation » ainsi que six cartes « Rencontre ».

En pratique

  • Nombre de joueurs : 8 à 12
  • Age minimal : 12 ans
  • Durée du jeu 1h30 environ

Prix

  • Le plateau de jeu et tout le matériel sont disponibles à la vente aux prix de CHF 49.–
  • Le kit complémentaire est vendu au prix de CHF 21.–
  • L’option d’emprunter le jeu est aussi possible (en Suisse seulement)

Commande

Jeu « Envole-toi » : oser parler de Dieu avec mes enfants

Même en famille il n’est pas aisé de parler de sa foi, d’exprimer ses convictions, de vivre sa spiritualité. Que répondre aux questions de mon enfant au sujet de Dieu ? Comment répondre à ses interrogations quand il n’est plus un petit enfant et que son esprit critique s’est développé ? Le jeu « Envole-toi » permet de s’y préparer et de s’y exercer de manière ludique en présence d’autres parents.

Une première édition de ce jeu a été créé en 2012 par deux pasteurs de l’EERV. Prévu initialement pour animer des préparations de baptême, il a été revisité et peut très bien être joué à une soirée entre parents d’enfants du même âge ou non. Envole-toi permet d’encourager les parents à répondre aux questions spirituelles de leur(s) enfant(s) et d’aborder quelques grands thèmes de la foi chrétienne.

Le jeu comprend un plateau, cinq pions, un dé et trois jeux de cartes présentant des questions souvent soulevées par des enfants, en fonction de leur âge. Le plateau du jeu représente le parcours spirituel d’un enfant, de la naissance – l’œuf – jusqu’à son adolescence et sa majorité religieuse – l’envol de l’oiseau. Les cartes que les parents découvrent au long du parcours de vie leur permettent de s’exercer à formuler des réponses en interaction avec d’autres parents.

L’échange entre parents leur permet de découvrir qu’ils ont toujours un bout de réponse à apporter et que la plupart du temps les réponses simples et directes sont les plus touchantes. Envole-toi rassure les parents sur leur capacité de parler de leur conviction même s’ils ont parfois des souvenirs d’une éducation chrétienne stricte. Ils réalisent qu’ils peuvent accompagner leur(s) enfant(s) dans la découverte et la pratique de la foi chrétienne et d’échanger avec eux sur ce thème en toute simplicité.

Commande

Les jeux sont vendus au prix de Fr 39.- /pce.

Les huit facteurs de développement d’un groupe

L’Eglise d’Angleterre dispose de données statistiques précises concernant la progression de certains noyaux d’Eglise (ou de Fresh Expressions). Au début de l’année 2014, les résultats d’une vaste recherche menée sur 18 mois ont été publiés sur internet. Un document de synthèse résume les principaux enseignements profitables pour les Eglises. Bien que certains de ces éléments offrent des corrélations statistiques avec une croissance numérique, la causalité n’est pas clairement établie. D’autres éléments sont davantage liés à des observations directes et à des sondages. Ces huit facteurs offrent des pistes de diagnostic et de réflexion permettant de passer au crible la réalité d’une organisation paroissiale, régionale ou cantonale.

Un passage en revue des huit critères

1. La conviction

La motivation représente assurément le moteur de base de toute action. A contrario, certains chercheurs estiment que le manque de conviction en la pertinence actuelle du christianisme est probablement le plus important facteur de déclin. Le désir de renouveau est un élément essentiel. Dans cette perspective, l’importance de la vie spirituelle personnelle a été relevée dans les sondages. Il semble trivial de le souligner, mais la recherche relève que les groupes qui ont l’intention explicite de progresser numériquement sont davantage enclins à obtenir des résultats mesurables. Ainsi, l’état d’esprit qui consiste à maintenir les acquis conduit bien souvent à la décroissance.

2. Le leadership

En second lieu, la qualité de la conduite d’un groupe s’avère cruciale. Les recherches montrent que le charisme personnel des responsables est déterminant. Or, cela dépend davantage de la personnalité de l’individu que de sa formation. Entre autres qualités, la capacité d’enthousiasmer les autres est un élément clé. Les personnalités intuitives et extraverties ont un net avantage sur d’autres mais elles sont en minorité. Les observateurs notent une corrélation entre la croissance et la capacité à motiver, la capacité à communiquer la « conviction» et la capacité d’innover. D’autres éléments comme les talents oratoires (prédication), la capacité de faire du réseautage et le management de projets sont évoqués par les intéressés mais ne sont pas identifiés statistiquement. Des compétences comme l’empathie et la loyauté ne sont pas du tout liées à la croissance.

3. La nourriture et la progression spirituelles

Même si les données manquent en la matière, les entretiens personnels révèlent que là où il y a conjonction entre les trois éléments suivants, on peut prédire une certaine croissance. 1, le nombre de cours et de formations spirituelles 2, l’importance placée sur le feed-back et les apprentissages réels 3, une conviction bien ancrée. On peut ajouter que le sentiment d’une évolution de la vie spirituelle personnelle est sans doute un facteur dont il faut tenir compte au sens fort. Des croyants qui ont l’impression de stagner et de répéter toujours les mêmes engagements se lassent.

4. La convivialité

La présence de convivialité dans les rencontres, les temps d’échanges informels, les relations interpersonnelles font, bien entendu, la force du lien social. Mais la présence de temps de convivialité n’est pas à elle seule suffisante. En fait, ce serait plutôt les carences en matière de convivialité qui seraient identifiées comme des facteurs de déclin. Le facteur « convivialité » est également lié à la surface de contact entre le réseau paroissial et la vie sociale locale. Dans cette idée, la voie royale de l’appartenance passe par le réseau relationnel.

5. La jeunesse

Il semble intuitivement évident qu’une paroisse qui laisse une large place à la jeunesse offre une vitalité et un dynamisme important. Les recherches statistiques montrent que les jeunes générations sont bien moins affiliées que les générations précédentes. Depuis 50 ans, chaque génération pratique moins que la précédente, mais au sein d’une génération donnée on enregistre peu d’évolution de la pratique. Ce constat nous amène à évoquer la transmission religieuse dans le cadre familial. La recherche britannique montre que parmi les anglicans les plus engagés, seuls 36% définissent la religion comme l’une des cinq valeurs à transmettre en priorité à leurs enfants. Un autre constat montre qu’il est bien plus difficile de faire revenir des jeunes à l’Eglise que les y éduquer et de leur permettre d’y rester. D’autres éléments saillants révèlent que si la proportion d’enfants et de jeunes dépasse la barre des 20% des membres d’une communauté, celle-ci a de fortes chances d’être en croissance numérique. Dernier élément, là aussi facile à comprendre, la présence d’un professionnel de l’enfance a un impact important sur le développement de l’offre pour cette tranche d’âge et dans la progression numérique.

6. La place des laïcs

La présence d’un ministre est un facteur de progression. Cet élément est lié au fait que, dans l’Eglise d’Angleterre, certains groupes et paroisses ne disposent pas d’ecclésiastique attitré. Par-delà cette considération particulière, la recherche a identifié que le nombre de laïcs qui occupent des postes à responsabilité, et qui sont reconnus comme tels, est lié à la progression d’une paroisse. Ainsi l’omniprésence d’un ministre peut s’avérer être un facteur de stagnation, voire de régression.

 

7. La disponibilité au changement

Bien que la réceptivité à l’idée de la nouveauté ne constitue pas en soi un élément de progression, on peut identifier que la résistance au changement est assurément un critère de déclin. La présence de créativité et de réflexion permanente entre dans cette catégorie. Le pilotage « automatique » conduit irrémédiablement à un recul. En matière de forme de célébration, la croissance est bien plus liée à l’innovation qu’au style musical (contemporain ou classique). L’un des discours fréquemment enregistré consiste à prétendre que le groupe est d’accord d’envisager de grandir à condition de ne rien changer (!).

8. L’adéquation au contexte

Les statistiques de l’Eglise d’Angleterre montrent que la plus forte croissance est enregistrée dans les zones urbaines, en particulier là où les anglicans sont le moins représentés. Ceci s’explique essentiellement par les effets de la migration. Les recherches montrent encore que le plus haut potentiel de développement réside dans les zones péri-urbaines habitées par les classes moyennes. Bien entendu, ces données sont à considérer avec précaution : il faut distinguer croissance numérique et niveau de participation. Dans tous les cas, l’adéquation de l’offre paroissiale avec le contexte socio-culturel est un facteur très important.

Au terme de ce passage en revue, on peut effectuer quelques considérations globales :

  1. Certains facteurs jouent un rôle essentiellement négatif en cas de faiblesse, mais ne représentent pas à eux seuls des éléments de progression si tout va bien. (ex. mauvais accueil, scandales, conflits…)
  2. L’un des présupposés consiste à entrer dans la thématique de la croissance par le biais du « lieu d’Eglise » à faire grandir. Ce faisant, on lui confère une attention centrale. Bien entendu, ce choix est contestable. Néanmoins, une démarche qui vise à renforcer les lieux existants n’est pas exclusive et n’est pas à considérer en opposition à d’autres approches.
  3. Le facteur humain est très important dans les domaines suivants :
    • La résistance au changement.
    • Le leadership des professionnels : motivation et compétences (la croissance est en lien avec la personnalité des leaders plus qu’avec leur éventuelle formation en leadership) .
    • Les engagements de bénévoles.
    • Cet aspect est à considérer également du point de vue des problèmes potentiels : certaines personnalités peuvent jouer un fort rôle handicapant.
  4. L’herméneutique de la croissance est peut-être aussi importante que la croissance elle-même en particulier, en ce qui concerne l’interprétation des facteurs externes et des facteurs internes (ainsi que des facteurs mixtes). Ainsi, l’impact sur les facteurs externes est, à priori, peu vraisemblable. De plus, le discours qui accompagne l’idée de croissance joue probablement un rôle très important.
  5. Il ne faut pas confondre visibilité et croissance…
  6. Les chiffres ne disent pas tout, ils sont à relativiser et à utiliser avec parcimonie. Cependant, il ne faut pas brandir ce slogan comme un prétexte pour mettre la tête dans le sable…

Ce texte s’inspire du rapport Voas : Numerical change in church attendance: National, local and individual factors (2014). Recherche constituée de quantitatif (données statistiques) ainsi que de qualitatif (déclarations subjectives). Disponible via ce lien.

Télécharger le poster des huit facteurs

Distorsions cognitives : un outil pour l’évangélisation ?

Et si notre manière de voir le monde était en cause ? Lorsqu’on évoque la thématique du témoignage, de l’engagement, l’image de l’Eglise et de la paroisses des processus de représentations sont à l’œuvre. Le langage traduit des observations teintées de sentiments et d’interprétation. Pour une part, notre reconstruction (souvent inconsciente) de la réalité joue un rôle dans la manière d’engager le dialogue, de forger des relations, de traduire une émotion.

L’approche consiste non pas à agir sur la réalité, mais sur ses représentations. On ne peut éviter de vérifier que les Eglises se vident, mais on peut donner un sens très différent à ce constat. Il peut conduire à l’action de ceux qui perçoivent le défi et s’ouvrent à la possibilité de trouver de nouvelles pistes. Il peut aussi conduire à l’immobilisme devant l’ampleur de la tâche ou les échecs répétés.

Par le biais d’un article court et percutant, il est possible de découvrir les 10 distorsions cognitives les plus fréquentes. Chacune peut faire l’objet d’un échange et d’un travail en solo ou en groupe.

L’article sur le blog d’Oliver Kesavjee

Focale sur la France

L’Eglise protestante unie de France s’engage en direction de pistes destinées à favoriser la vitalité et la croissance de ses paroisses. Elle dispose d’un secteur « évangélisation » qui développe du matériel, fournit du soutien et du conseil.

Quelques sites web en lien avec les initiatives développées par ce groupe.

Ecoute Dieu nous parle

Un site carrefour dédié à valoriser différents projets créés en marge de la fusion entre luthériens et réformés.

Voyage au pays de la foi

Un site dédié aux (re)commençants. Il fait la promotion d’un séminaire de (re)découverte de la foi en huit étapes organisé par différentes paroisses.

Eglise de témoins

Une exposition liée à la fusion entre l’Eglise luthérienne et l’Eglise réformée. La perspective est celle de travailler à la présentation de son identité réformée. Dates, lieux et animations sur le site.

Conseil presbytéral

Un site destiné à fournir outils, pistes et encouragements à ceux qui se lancent dans l’aventure d’un engagement bénévole au service des paroisses.

Deux publications à télécharger gratuitement sont à signaler :

Ecoute, Dieu nous parle, un livre qui offre de nombreux exemples d’initiatives locales destinées à stimuler les fidèles et à rencontrer les contemporains.

Le conseil presbytéral, un vaste guide de référence pour les personnes engagées dans ces instances. Large, stimulant, concret et très bien construit, de nombreux éléments sont pertinents pour la réalité helvétique.

Abonnez-vous à notre lettre de nouvelles.