21-23 nov. 2014 | Un événement à ne pas manquer !

Journées « vitamine-é »

Crêt-Bérard | 21-22-23 novembre

Journées d’échange et de découverte autour de la croissance en Eglise.

A l’aide d’interventions courtes et variées, de témoignages, d’invités expérimentés, de temps d’échange et de célébrations, nous chercherons ensemble des pistes pour vitaliser nos lieux d’Eglise, dynamiser nos projets et susciter un élan motivant pour nous et pour ceux que nous côtoyons.

  • Une méthode originale
  • Un contenu proche de vos réalités
  • A vivre (si possible) en groupe déjà constitué*
  • Eléments spirituels, théologiques et pratiques
  • Présentation de cas d’école

* Nous encourageons les Conseils et groupes (paroisses, régions, aumôneries, etc) à discuter ensemble du contenu des interventions proposées lors de ces journées. Une participation individuelle ou en délégations est possible.

Organisation : EERV (ORH, Projet Khi) – Crêt-Bérard

 

10 mai 2014 | Évangélisation et unité des chrétiens

La CECCV organise une journée de réflexion autour de l’évangélisation en contexte de dialogue oecuménique.

Avec, entre autre :

  • Daniel Willis. Directeur au Mouvement de Lausanne (évangélique)
  • Past. Hubert Van Beek, secrétaire émérite du Forum chrétien mondial (réformé)
  • Mgr Alain de Raemy. Evêque auxiliaire du Diocèse Lausanne, Genève, Fribourg (catholique)

Lieu : Centre œcuménique de Vassin, Chemin de Vassin 12, La Tour de Peilz
Date : samedi 10 mai 2014, 9h-16h
Détails et références sur le site de la CECCV

29 janvier 2014 | Le Courage d’être chrétien, le courage d’habiter son lieu

Professeur associé du département de théologie morale et éthique de l’Université de Fribourg, Thierry Collaud était de passage à Echallens, le 29 janvier, pour une soirée œcuménique consacrée au témoignage.
Bon communicateur, l’éthicien qui est aussi médecin et philosophe, a transmis son expérience du témoignage chrétien. Reflets de l’un des participants, Daniel Russ.

***

D’emblée, Thierry Collaud pose le cadre de sa démarche sur «Le courage d’être chrétien» en ajoutant «Le courage d’habiter son lieu». Il démarre son propos sur une série de questions qui lui a été soumise.

  • Qu’est-ce qu’être chrétien ?
  • Comment vivre et témoigner de sa foi de façon positive
  • Se réclamer de la foi chrétienne ne va plus de soi
  • Quel est notre lieu comme chrétiens aujourd’hui?
  • Qui sommes-nous vraiment, qui voulons-nous être?
  • Est-il possible de trouver le chemin d’une foi vécue qui nous rend plus et mieux humain et qui donne à d’autres l’envie de découvrir notre secret.
  • Comment rendre compte de sa foi à l’heure du relativisme religieux?
  • Y a-t-il un comportement spécifiquement «chrétien»?

Plutôt que de répondre directement, le conférencier nous emmène sur le parcours de nos peurs. Son analyse est claire : Si la peur est omniprésente, elle paralyse. C’est justement le courage qui permet de ne pas être «sidéré». Niée, la peur entraine un comportement téméraire, voire dangereux. Le courage permet d’agir de façon pondérée en cas de peur, d’angoisse, de souffrance, ce qui est toujours inconfortable et menaçant.

Être chrétien: adjectif ? ou … substantif ? Pour lui, être chrétien est clairement un substantif : On est enfant du Père, c’est notre enracinement notre patrie. Et on n’est pas seul enfant du père, comme chrétien, il est indispensable de vivre en communauté, de l’identifier, puis de la soigner.

Ensuite, Thierry Collaud parcourt nos peurs face à l’affirmation de notre foi: si on s’éloigne de la communauté, ou si elle menace de disparaitre, nous aurons peur de la distance: « je serai seul, apatride, et sans identité. Si j’investis trop cette communauté, je la surhabite, avec le risque de volonté de maitrise managériale ou d’intégrisme ».

Entre ces deux extrêmes, il y a le courage de la différence dans l’appartenance symbolisé par cette magnifique formule:

Pouvoir vivre l’Église dans sa diversité, dans son unité, dans son mystère inappropriable comme lieu de l’inattendu, de la grâce.

À l’opposé, nous pouvons vire la peur de la proximité, d’être pris au piège, de perdre son identité et son indépendance, ou de la peur de l’envahissement, caractérisé par la peur de l’autre et de sa différence, comme par exemple l’étranger qui dérange. Alors, l’hospitalité illustre parfaitement ce courage de renoncer à la maîtrise des lieux: «Ce n’est pas moi qui construis et définis les contours de l’Eglise».

Pour terminer, ou plus précisément pour introduire la réflexion sur les huit questions, le Professeur Collaud aborde la peur du regard de l’autre, peur de se singulariser, peur des réactions, peur de devoir se justifier: entre la paralysie et l’hyperactivité non maîtrisée, il y a justement ce courage du témoignage: ce témoignage qui autorise à raconter ou donner à voir une histoire, qui au-delà de la simple factualité, renvoie à l’Absolu qui me fait vivre.

Dans l’échange avec le public attentif, Thierry Collaud relève que le courage croit dans la vie, on ne devient pas sage en un jour, on le devient progressivement.

Le témoignage interpelle seulement. Le manque d’arguments pour convaincre n’est pas primordial dans un témoignage, car ce n’est pas que ce qui est dit qui est essentiel, mais ce qui transparait.

Le débat se termine par cette affirmation: je suis responsable de ma foi devant les autres, mais pas de la foi des autres.

Pour faire suite à cette rencontre, la pasteure et formatrice d’adultes Christine Nicolet van Binsbergen animera trois soirées de partage autour du thème du courage et des peurs.

Cette soirée œcuménique était organisée par la paroisse catholique d’Echallens et par la Formation d’adulte de la Région Gros-de-Vaud – Venoge de l’EERV, sous la conduite de Christine Nicolet van Binsbergen, pasteure à Cossonay, formatrice d’adulte.

31 mars 2014 | Une journée d’étude à Strasbourg à signaler

Une journée placée sous le signe de l’évangélisation se déroulera à Strasbourg le lundi 31 mars. Organisée par GREPH (Groupe de recherche en théologie pratique et herméneutique), elle est l’initiative des prof. Jérôme Cottin & Elisabeth Parmentier. Au menu, entre autre, Enzo Biemmi, anthropologue, historien des religions et Directeur de l’Institut supérieur des sciences religieuses de Vérone s’exprimera sur la nouvelle évangélisation dans l’Église catholique. Andy Buckler, chargé de la formation et de l’évangélisation pour l’Eglise protestante unie de France présentera l’Église émergente en contexte anglophone. Christian Grappe, Professeur de Nouveau Testament à la Faculté de théologie protestante de l’Université de Strasbourg, évoquera les modèles missionnaires en présence dans le Nouveau Testament.

Ce colloque est gratuit et ouvert à tous. Inscriptions avant le 1er mars (voir présentation ci-dessous)

télécharger la présentation (pdf 220Ko)

Les contributions à cette journée figurent sur ce site, liens ci-dessous.


Deux numéros de la Revue des Cèdres

Ces deux numéros de la Revue des Cèdres contiennent une mine de textes relatifs aux thématiques du témoignage, de la mission et de l’ecclésiologie. De qualité et de perspective inégales, ces contributions trouveront des échos auprès d’un large public, parfois plus généraliste, d’autres fois plus spécialisé.

Voici quelques titres d’articles contenus dans ces numéros.

Revue 40 – Témoigner, transmettre

  • Evangéliser, témoigner, transmettre ? Des mots en quête de sensJean-François Habermacher
  • Qu’est-ce qu’un prophète de l’Ancien Testament ?Jean-Daniel Macchi
  • Témoins… mais de quoi ?, Daniel Marguerat
  • Décentrement – le témoignage dans l’évangile de Jean, Andreas Dettwiler
  • Témoignez les uns les autres, Jacques Küng
  • Que tous soient un, Agnès Thuégaz
  • Eloge de la communication indirecte, Jean-Denis Kraege
  • Il suffit « juste » d’y croire…, Christine Volet
  • Quelques thèses basiques sur l’évangélisation, René Blanchet
  • Pourquoi et comment évangéliser ?, Enzo Bianchi
  • L’Evangile en temps de crise et de sursaut moral, Marc-André Freudiger
  • De la création à la transmission, un processus enrichissant de gouvernance, Sébastien Meer
  • Puis-je avoir un témoin ? (May I get a witness ?), Serge Molla

Revue 47 – L’Eglise, pour y venir

  • Nos histoires et nos conversations : identités, traditions et communauté  Philippe Gonzalez
  • Biodiversité ecclésiale Sabrina Müller
  • L’obsolescence de la paroisse Jean-Marc Tétaz
  • L’Eglise qui fait vivre, ou nous qui faisons vivre l’Eglise ? Elisabeth Parmentier
  • Stratégies ecclésiales en Allemagne Fritz Lienhard
  • La pertinence de l’Eglise aujourd’hui Pierre Gisel
  • L’Eglise en appels Michel Kocher
  • Des Eglises en version méga Jean-Christophe Emery
  • Jalons pour une ecclésiologie de postchrétienté Gabriel Monet
  • Les désaffiliations religieuses dans la logique des Eglises en mutation Caroline Gachet
  • Bref historique de la présence des Eglises sur le web Nicolas Friedli
  • « Etre et faire Eglise », aujourd’hui… Jean-François Habermacher
  • Eglises et sociétés liquides Jean-Denis Kraege
  • Une Eglise entre vocation et profession Nicolas Besson
  • Une confiance renouvelée pour l’Eglise Simon Weber

Le site internet de la Revue

Ces numéros peuvent être commandés par mail à l’adresse info@cedresformation.ch

Les chances de la sécularisation

Par Henri Piguet, pasteur, ancien journaliste RP.

Dans l’Eglise, le mot sécularisation sonne mal. Pour les croyants, la sécularisation serait une déchéance, le commencement de la fin.

Ce dont le Synode s’inquiète à juste titre, c’est que la foi chrétienne et ceux qui la professent soient marginalisés. Les médias ne s’intéressent qu’aux scandales qui affectent l’Eglise catholique, et les protestants sont tout simplement ignorés, sauf pour souligner parfois leur nombre en diminution.

Il y a là de quoi s’inquiéter, en effet. Mais c’est méconnaître la sécularisation que de la confondre avec ce mépris. Selon le professeur strasbourgeois Roger Mehl, qui s’y est intéressé de près au milieu du XXe siècle, la sécularisation est la reprise progressive par la société civile de toutes les valeurs de l’Evangile et des activités qui furent à l’origine celles de l’Eglise.

En maints domaines, des chrétiens ouvrirent la voie avant d’être suivis par la société civile, avec plus de moyens grâce à l’argent public. Des exemples ? Ils ne manquent pas. La Croix-Rouge, fondée à Genève par quelques membres de l’Union chrétienne, n’a plus aucune couleur confessionnelle. L’AVS a fait suite à Pro Senectute, œuvre d’Eglise autrefois seule à donner quelques moyens de subsistance aux personnes âgées. Des infirmières laïques, dans les hôpitaux, ont remplacé les diaconesses. La Croix-Bleue, fondée par un pasteur vaudois, a ouvert la voie aux services chargés de prévenir la dépendance à l’alcool, et les jeunes chrétiens qui, dans les années septante, accompagnaient les toxicomanes furent relayés bientôt par des éducateurs professionnels. La sécularisation, dans tous ces domaines, affaiblissait l’influence de l’Eglise, mais lui rendait indirectement témoignage. En cela, elle ne fut pas entièrement négative !

La préoccupation du Synode est compréhensible. Pour pallier la marginalisation à laquelle les croyants sont réduits aujourd’hui, une démarche en deux temps paraît possible.

Premièrement, bien identifier les valeurs auxquelles la société reste attachée ; car s’il est vrai que l’individualisme à outrance, l’égocentrisme et l’amoralisme y sont omniprésents, il apparaît pourtant qu’en certaines occasions, une forme de générosité fait surface. Une catastrophe proche ou lointaine, des enfants victimes de la famine ou mis aux travaux forcés par des exploitants sans scrupules, voilà qui ne laisse personne indifférent.

Ensuite, s’approcher de certains faiseurs d’opinion : journalistes, enseignants, hommes et femmes politiques, et leur montrer que les valeurs qui subsistent sont toutes d’origine chrétienne. Par là, leur faire découvrir qu’une Eglise confessant la foi en Jésus-Christ n’est pas un corps étranger dans la société.

Lourde tâche ? Oui, mais c’est la nôtre.

Evangélisation: En attente de miracles

Par Philippe Vallotton

Qu’est devenu aujourd’hui l’élan qui animaient Paul, St Colomban, Luther, Calvin, Farel, Vinet, Martin Luther King, Sœur Emmanuelle et bien d’autres ? Une info historique, culturelle ? La Galilée, Pharisiens, Cana, évoquent-ils quelque chose chez nos contemporains ? Sont–ils synonyme de « bonne nouvelle » ou de nébuleuse historique scolaire comme Pythagore ou Charlemagne ?

Les moins de 30 ans sont-ils nombreux à connaître ce qui fait la réputation d’Israël à part des bribes d’infos politiques, contemporaines ? Testez votre jeune entourage, sociologiquement et culturellement divers, pour que vous puissiez acquérir une conviction sur le contenu de leur culture religieuse !

Permettez-moi une comparaison avec le monde de l’économie. La faillite de l’entreprise Kodak illustre mon propos. Malgré l’avidité croissante d’images, Kodak et d’autres n’ont pas su prendre le virage qui s’imposait. Idem pour la téléphonie mobile du défunt Nokia.

Qu’en est-il de notre Eglise ? Quelles réponses est-elle capable de transmettre face au questionnement croissant et insistant de la quête de sens ?

Si « rater sa cible », c’est la définition du péché, l’Eglise doit atteindre son objectif en changeant de cap et renouer, non pas avec le fond, mais avec le moyen: la communication!

C’est là qu’il faut attendre le 1er miracle

Il ne servira à rien d’envoyer dans les chaires, le dimanche, que des porteurs de masters en théologie et exégèse ; il faudra trouver aussi des détenteurs de bachelor en communication, en sociologie, en pédagogie et en formation d’adultes, sinon les cultes continueront à être désertés et la Bonne Nouvelle peinera toujours plus à atteindre les destinataires.

L’Eglise est face à un défi culturel et doit y retrouver sa place par des interpellations nouvelles.

Des programmes de radio, tv, des pages web, avec un émetteur en panne ne servent à rien.

Ici l’émetteur fonctionne, mais la technologie devient obsolète : le culte traditionnel n’intéresse plus les générations actives d’adultes, ni la jeunesse. Le rayonnement des calendriers paroissiaux envoyés à domicile périclite et le journal de l’EERV a revu drastiquement son positionnement.

Pour un renouvellement du style, il faut, à mon sens, souhaiter trois bonnes nouvelles à ce projet:

a) bien définir le public-cible avec son vocabulaire (et non celui utilisé à l’interne) et ses perceptions différenciées

b) travailler à des diffusions adéquates: la « grammaire des nouvelles technologies », (Facebook, Twitter, etc.). Elles sont certes changeantes mais elles font l’objet de consultation immense

c) produire des messages enrichissants et nouveaux qui font mouche – au-delà de leur esthétique, confite de « valeurs » – et surtout compréhensibles et adéquats à la culture du public-cible (Les « milieux-sinus » l’ont bien mis en évidence pour atteindre des publics multiples et diversifiés).

Ce n’est qu’à ce prix la campagne souhaitée réussira. Il y a donc beaucoup à réinventer avant de démarrer. Ces obstacles dépassés, tout le reste suivra plus facilement et visera mieux !

Quand le message sera décanté de ses scories faites d’immobilisme dans son langage et ses intentions, il ne passera que mieux. La bonne nouvelle rejoindra alors la quête de sens des larges cercles de nos contemporains.

Il ne reste plus à prier que pour que la profonde conversion s’effectue… en amont d’abord.

Ce sera le 2ème miracle !

La région Gros de Vaud – Venoge se mobilise

Une conférence suivie d’un cycle de rencontres d’approfondissement, telle est la proposition de la Région Gros-de-Vaud/Venoge en collaboration avec l’Eglise Catholique. Le médecin, théologien et philosophe Thierry Collaud est professeur associé en théologie à l’Université de Friboug. Il s’engage sur la voie d’une réflexion positive sur le témoignage chrétien. A découvrir le

Mercredi 29 janvier – 20h00

Salle de paroisse protestante d’Echallens

La pasteure Christine Nicolet de la paroisse de Cossonay propose trois soirées d’approfondissement suite à cette conférence. Intitulées « Le courage d’être chrétien », ces rencontres se dérouleront les 5, 12 et 19 février à Echallens.

Télécharger l’affichette de la conférence (pdf 250Ko)

Télécharger l’affichette des trois soirées de réflexion (pdf 133 Ko)

l’Église réformée neuchâteloise s’engage dans l’évangélisation

Dans son synode du 5 décembre, l’EREN vient de décider de faire de l’évangélisation un programme à part entière. Extrait du communiqué de presse :

Rapport sur une vision réformée d’une évangélisation au 21è siècle

« Etre témoin de l’Evangile en paroles et en actes », postulat synodal, est désormais devenu un programme. L’EREN n’a pas de projet commun en matière d’évangélisation. Elle se contente souvent d’être un partenaire sans faire de prosélytisme. Convaincue que la question de la transmission de l’Evangile sera au cœur de nos préoccupations dans les années à venir, l’EREN doit se demander comment dire son message et à qui elle l’adresse. Le Synode adopte l’échéancier proposé et charge le Conseil synodal de lui proposer un programme concret de mise en œuvre lors du Synode de décembre 2014.

Vous pouvez télécharger les documents relatifs au Synode ici: http://www.eren.ch/qui-nous-sommes/autorites-cantonales/le-synode/prochain-synode/

 

L’évangélisation au centre des préoccupations de la « Conférence Femmes »

La dernière Conférence Femmes de la FEPS (Fédération des Eglises Protestantes de Suisse) s’est saisi du dossier de l’évangélisation. Au cours de la journée du 28 octobre, les participants ont pu s’initier, parmi un catalogue de huit ateliers, aux sinus milieux, aux Fresh expressions à Evangile en Chemin ou au Kirchentag-Bodensee.

 

Quelques documents (programme, informations et fichiers audio de cette journée – en allemand) sont disponibles sur le site web de la Conférence Femmes.

Un compte-rendu de cette manifestation, rédigé par Sophie Wahli-Raccaud est disponible au téléchargement. (pdf 79 Ko)

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